Mes sources d’inspiration

Arne Naess

Philosophe, écrivain, alpiniste, professeur, écologiste norvégien

L’écologie profonde

L’écologie profonde - deep ecology - est un terme inventé par le philosophe, alpiniste et militant norvégien, Arne Naess en 1973.

Pour ce dernier, l’écologie de nos sociétés de croissances thermo-industrielle moderne est superficielle. Elle se concentre en effet avant tout sur la lutte contre la pollution et l’épuisement des ressources. Or si cela s’avère indispensable, ce n’est toutefois pas suffisant afin d’agir efficacement contre la crise écologique.

Selon Naess, l’enjeu n’est pas tant d’ordre économique ou technologique mais bien plus d’ordre humain, c’est-à-dire dans la manière dont celui-ci se représente le monde, dans sa relation profonde et intime avec la Nature et le Vivant.

Pour l’écologie profonde, il convient de renverser le paradigme dominant qui place l’homme au-dessus de toute chose pour le réinscrire au sein du vaste système interconnecté de la vie. Cela nécessite alors de passer d’une vision anthropocentrée (voire égocentrée) à une vision écocentrée, seule option permettant d’harmoniser notre rapport au vivant et d’apporter réponse à la crise écologique.

La psychologie environnementale

La psychologie environnementale étudie les interrelations complexes qui existent entre l’individu et son environnement, qu’elles soient conscientes ou non.
Elle s’intéresse ainsi aux effets des conditions environnementales sur les comportements, cognitions et émotions de l’individu mais également à la manière dont celui-ci perçoit et agit sur l’environnement.

Cette discipline nait dans les années 70 aux Etats-Unis est apparue en France en 1980.
Discrète jusqu’alors, elle gagne néanmoins de plus en plus en popularité dans la mesure où l’être humain est de plus en plus conscient de l’importance de prendre soin de la planète et de l’environnement. 

La psychologie environnementale cherche ainsi à mieux comprendre comment l’environnement influence l’être humain. Il est en effet désormais bien établi que la Nature exerce plusieurs bienfaits sur la santé, particulièrement en diminuant le stress et en favorisant son bien-être.
D’autre part, celle-ci s’intéresse à l’influence de l’être humain sur son environnement. 
Cette partie de la discipline étudie principalement les caractéristiques individuelles et sociales qui influencent l’adoption de comportements visant à modifier l’environnement.   

Les travaux de recherche des psychologues environnementaux visent ainsi à favoriser l’adaptation des individus aux changements climatiques, à les encourager à s’impliquer dans la transition écologique et à adopter des comportements pro-environnementaux. 

L’écopsychologie

" Il ne peut y avoir une humanité en bonne santé sur une planète qui ne le serait pas. "
James Hillman
Psychologue et analyste américain

L’écopsychologie se trouve à la croisée de la philosophie environnementale, de la psychologie et de l’écologie.

Elle cherche à comprendre les relations que la psyché humaine entretient avec la Nature.

Pour ce faire, l’écopsychologie intègre les composantes psychologiques et émotionnelles des problèmes environnementaux, et replace les souffrances humaines dans le contexte écosystémique global.

Les écopsychologues s’accordent ainsi sur trois idées fondatrices :

• Il existe un lien primordial entre l’être humain et la Nature

• L’oubli, l’ignorance ou la destruction de ce lien conduit à des déséquilibres et souffrances pour la Terre (dégradations écologiques) et pour l’être humain (mal-être, anxiété, …)

• Restaurer notre lien au vivant est indispensable. La santé et le bien-être des humains et du reste du vivant sont indissociables.

L’écopsychologie : se reconnecter à soi, aux autres, à la Terre

Les écothérapies

Les écothérapies sont des approches de soins psychologiques dont la spécificité est de se pratiquer en interaction direct avec la Nature.

Elles mobilisent pour cela les ressources des espaces naturels (forêt, montagne, rivière, jardin, …) des éléments de Nature (pierre, bois, eau, feu, lune, …) ou des êtres vivants (animaux ou végétaux).

Les écothérapies s’adressent d’une part aux personnes ressentant une tension émotionnelle, liée ou non à la crise écologique et climatique (éco-anxiété), ou encore au stress mais également à toute personne souhaitant mieux se connaître ou trouver des ressources intérieures pour faire face au changement.

Les écothérapies sont de même particulièrement adaptées à tous ceux souhaitant s’impliquer et vivre dans une société plus soutenable et durable pour l’ensemble des êtres vivants ainsi que pour la Planète.

Elles visent donc plusieurs objectifs :


• Soulager les souffrances psychologiques et psychosomatiques

• Favoriser une meilleure connaissance de soi
• Retrouver une connexion profonde avec soi, les autres et l’ensemble du Vivant
• Aider à adopter un mode de vie plus authentique et qui a du sens pour soi
• Mieux-vivre les difficultés liées à la crise socio-écologique
• Renforcer les motivations en faveur de la transition écologique
• Encourager la transformation individuelle et collective

La sylvothérapie

Du latin Silva (forêt), la sylvothérapie correspond étymologiquement en une pratique de soin au moyen des effets induits par la forêt sur l’homme.

Contrairement à ce qu’il est souvent avancé, il ne s’agit pas d’une tradition ancestrale nippone à proprement parler.

En réalité, la sylvothérapie a toujours existé et ce sur l’ensemble des continents, au sein des nombreuses cultures animistes qui vénèrent la Nature et l’énergie vitale. Elle correspond en fait à l’appel profond vers la Nature qui vibre en chacun de nous et cela à travers l’histoire de tous les peuples.

Plus proche de nous, en France, cette pratique de guérison en forêt, où l’air est réputé plus sain, a été massivement utilisée au début du XXème siècle par les sanatoriums (ils en existaient plus de 250 sur le territoire) pour lutter contre la tuberculose. Il était alors question de cures sylvatiques.

L’arrivée des antibiotiques en 1943 entrainera la fermeture des sanatoriums mettant un terme à ces cures en forêt.

Après être passée dans l’oubli, la sylvothérapie retrouve aujourd’hui peu à peu ses lettres de noblesses mais sous une forme et pour des raisons bien différentes.

De nombreuses études scientifiques conduites au début des années 80 au Japon ont reconnu les bienfaits de la sylvothérapie. Depuis 1982, celle-ci y est d’ailleurs officiellement devenue médecine préventive sous le nom de Shinrin yoku (Bain de forêt).

En prenant appui, sur l’environnement naturel exceptionnel qu’offre la forêt, où règne:

• calme et silence
• un microclimat tempéré
• un air sain et enrichi en oxygène
• une atmosphère chargée en huiles essentielles

La sylvothérapie permet notamment de lutter contre le stress (mal du XXIème siècle selon l’OMS), de réduire la tension artérielle ou encore de renforcer ses défenses immunitaires.

L’efficacité et l’action préventive de la sylvothérapie ne sont donc plus à démontrer, chacun d’entre nous ayant déjà pu ressentir par soi-même les effets bénéfiques d’une simple sortie en forêt.

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